Après une journée de travail intense dans la salle Athènes d'Orange à Paris, les groupes d’innovateurs présentent leurs projets toutes les 3 minutes devant un jury entreprise/rectorat : une chaise autonome qui se déplace dans les aéroports, une application de mise en relation dans les transports en commun, une application qui adapte le véhicule au nombre de personnes, un drone livreur de médicaments, une voiture hybride qui fonctionne à la pollution et à l’hydrogène, une voiture volante… Chaque groupe présente une maquette de son projet et intègre dans son pitch des éléments de son business plan concret qui inclut notamment les aspects financiers, marketing et partenariaux.
Mais comment en sont-ils arrivés là ?
La diversité et la complémentarité au service de l'innovation
Dans un Hackathon, il s’agit de « hacker », c’est-à-dire de pirater positivement, de faire plus vite, plus simple, mieux, de trouver une solution à un problème, notamment grâce au numérique. Comme nous sommes plus intelligents et créatifs à plusieurs et dans la diversité, les trois ingénieurs pour école EDF de la région académique et Orange avaient invité un public aux compétences complémentaires, tous mis sur un plan d’égalité : élèves de STI2D (lycée Jean-Jaurès à Argenteuil), étudiants de BTS CIM (lycée Jules Richard à Paris), BTS NDRC et SIO (Lycée Léonard de Vinci à Melun), enseignants des trois rectorats d’Ile-de-France, personnels du Rectorat de Paris (ingénieurs pour l’école, CARDIE, DAN, Inspecteurs STI) et professionnels d’entreprises (Orange, EDF, IBM, Meet your goal).
La première étape est celle des pitchs inspirants d’experts (Thierry Brincourt chercheur EDF, Christophe Sébastien expérimentateur des navettes autonomes à EDF Civaux, Benoît Rabourdin, PDG de start-up Hubtobee) qui nous présentent leur vision de la mobilité de demain. Puis c'est au tour des porteurs de projets et d’idées de "pitcher" leur idée en 30 secondes pour solliciter de l’aide. Des groupes de 5 personnes se créent et nous entrons dans la phase « thon » du Hackathon qui vient de « marathon » : nous suivons une méthodologie très rythmée et chronométrée inspirée du design thinking et qui peut s’appliquer à différents contextes pédagogiques ou de travail.
Bienveillance, non jugement et lâcher-prise
Dans cette méthodologie, l’état d’esprit est essentiel : la bienveillance, le non-jugement et le lâcher-prise favorisent la liberté d’expression et la créativité au-delà des conventions. Au sein d'un groupe, chacun peut exprimer ses idées les plus originales possibles à l’aide de post-its puis le groupe converge vers une nouvelle création grâce à l’intelligence collective. Dans son contenu, la méthodologie accorde une place importante aux besoins de l’utilisateur final d’une innovation, d’où par exemple une séquence du Hackathon où les équipes vont interviewer des gens dans la rue. Tout au long de la journée, des « facilitateurs » font le tour des groupes pour les aider à avancer en respectant les horaires et leur expliquer si besoin les méthodes. En fin de journée, outre les productions concrètes des groupes, ces méthodes issues du monde des start-ups auront contribué à développer chez les participants, créativité, autonomie, travail de groupe, esprit d'entreprendre et expression orale en public.
Un mini-Hackathon dans ma classe ?
Parallèlement à ce type de Hackathon sur une journée, la mission académique éducation-économie fait partager également ces méthodes et principes tout au long de l’année dans des formats plus courts et sur des thématiques adaptées aux programmes scolaires. Pour en savoir plus, vous pouvez prendre contact avec la Mission académique éducation économie du rectorat de Paris à l’adresse : ma2e@ac-paris.fr
Roman photo de la journée
Les porteurs de projet réunis sur scène en début de Hackathon. Qui va donc les aider à concrétiser leur projet ?
Les groupes de travail mélangent étudiants, élèves et professionnels du rectorat et de l'entreprise. Le marathon commence suivant la méthodologie du design thinking
La voiture volante avec Katia Zojaji, ingénieure pour l'école Airbus :
Chaque équipe réalise une maquette de son projet : ci-dessous le vélo à hydrogène et pollution :
Présentation orale en fin de journée devant le jury rectorat (DAN) et entreprises : démonstration du réseau pneumatique de livraison du dernier kilomètre
L'application qui adapte le véhicule au nombre de personnes du trajet :
Les remises de prix dans la bonne humeur pour le véhicule autonome :
Le bus pour personnes en situation de handicap, vélos et poussettes
Chair In, la chaise autonome qui se déplace dans les aéroports :
Les équipes relation école-entreprise (MA2E) et innovation (CARDIE) du rectorat au rendez-vous :
Le partenaire EDF, co-organisateur et partenaire des Rectorats est venu en force :
Les ingénieur pour l'école EDF de Créteil (Jérôme Langlais), Paris (Jérôme Chatillon) et Versailles (Eléonore Cortyl) à l'origine de ce beau projet de Hackathon interacadémique sur la Mobilité avec Orange et EDF :