La France de la fin du XIXe siècle est marquée par une grande fragilité de la petite enfance, une mortalité très élevée, des maladies, des épidémies et des malformations qui vont de pair avec des pratiques aux portées prophylactiques. Le corps vulnérable d’un nouveau-né, source d’attentions et d’inquiétudes, est au centre de pratiques religieuses, de rites symboliques et de sacrements religieux. Selon un souci ethnographique et sanitaire, ces mannequins figurent les différentes façons d’emmailloter telles qu’elles avaient été observées dans les hôpitaux où étaient recueillis de nombreux enfants. La série de type d’emmaillotement montre de curieux spécimens : des bébés landais emmaillotés dans une peau de mouton, des bébés enveloppés dans des édredons et des lisières. Ces pratiques ont longtemps persisté dans les campagnes.