Retour sur la visite du recteur à l’Institut National des Jeunes Sourds de Paris

Ce vendredi 14 avril, Chritophe Kerrero, recteur de l’académie de Paris et Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées, se sont rendus à l’Institut National des Jeunes Sourds de Paris.

Accueillis par Agnès Jeannet, présidente, Paul Flad, directeur, Denis Hennequin, directeur adjoint et Jean-Benoît Dujol, directeur général de la cohésion sociale, le recteur de l’académie de Paris et la ministre déléguée chargée des personnes handicapées ont eu l’occasion d’échanger avec les élèves et la communauté éducative sur des thèmes variés : l’inclusion, l’insertion professionnelle et les projets pédagogiques de l’établissement.

L’objectif de cette visite était de constater les résultats mis en place pour favoriser l’apprentissage de chacun. En effet, l’Institut National des Jeunes Sourds (INJS) de Paris offre un choix de formations spécialisées de la maternelle à l’université, avec un cycle élémentaire et préélémentaire, un second cycle général, un lycée professionnel et une unité de formation d’apprentis. Ces formations ont lieu dans les locaux de l’INJS, mais également dans des établissements scolaires. Les classes primaires sont entièrement « délocalisées » en établissements de l’Éducation nationale. Parallèlement, l’INJS accompagne également des élèves scolarisés individuellement.

Des formations techniques sont dispensées dans la coiffure, la communication graphique et l’impression, la couture, l’horticulture, l’installation sanitaire, la menuiserie, la prothèse dentaire ou encore la serrurerie-métallerie.

Le taux de réussite aux examens est de 97%.
 

Quelques informations sur la surdité :

La déficience auditive ou hypoacousie est définie par une diminution partielle ou totale de la capacité à entendre les sons, mais aussi par une modification de leur perception. C’est la déficience sensorielle la plus fréquente :

  • 500 millions de malentendants dans le monde.
  • 6 millions en France, 1 enfant sur 1000.
  • C’est la 7e cause d’invalidité au quotidien (75% génétique - 25% acquise).

La grande majorité des surdités est due à un dysfonctionnement au niveau de l’oreille. Il existe aussi de rares cas de surdités centrales impliquant le nerf auditif ou le cerveau. Les conséquences de la surdité varient en fonction du degré de surdité, de l’âge d’apparition, des possibilités d’appareillage, de la prise en charge.

Les personnes sourdes et malentendantes choisissent un mode de communication en fonction de leur situation et de leur histoire personnelle. Une même personne peut communiquer différemment au cours de sa vie ou selon le contexte (famille, travail, amis, etc.). Les personnes sourdes et malentendantes disposent de la langue française orale (audition, lecture labiale, LfPC, Langue française parlée complétée) et/ ou de la LSF langue des signes française.