La source Paris rejoint les partenaires culturels de la Daac

Fondée par l'artiste Gérard Garouste et son épouse en 1991, l'association La Source fait ses premiers pas dans le milieu rural. Convaincus que l’art est un acteur fondamental dans la construction de la société et contribue à la valorisation de l’individu dès son plus jeune âge, ses fondateurs mettent en place des ateliers d'art plastique, au départ en soutien à l'action sociale du territoire de l'Eure où ils s'implantent.

Depuis, La Source a pu essaimer et augmenter le nombre de ses sites en province et dans les quartiers difficiles du Grand Paris, notamment grâce au prix remporté à la fondation La France s’engage en 2017.

Un outil social, éducatif et culturel

Gérard Garouste peintre et sculpteur et sa femme Élizabeth, architecte d’intérieur, décoratrice et designer fondateurs de La Source. Tatiana Heinz responsable de La Source Paris et Juliette Martineau, stagiaire.

Partenaire ressource pour les arts plastiques, La Source propose aux enseignants de co-construire des projets d'éducation artistique et culturelle avec les plasticiens professionnels qu'elle suit. Elle peut aussi mettre en place des résidences d'artistes.
Suite à des projets réalisés avec l'école Françoise Dorléac (Paris 18), la Fondation a sollicité la DAAC pour pouvoir mener davantage d'actions en milieu scolaire sur le territoire parisien dont le résumé se trouve dans l'encadré ci-dessous.

Pour monter un projet, vous pouvez contacter tatiana.heinz@lasourcegarouste.fr, responsable et coordonnatrice de La Source Paris.

La DAAC se réjouit de ce nouveau partenariat au service des élèves et de leurs professeurs.

Le partenariat avec l'école Francoise Dorléac

La classe de CE1 de Rachida Jardin a pu produire des créations avec l’artiste plasticienne Florence Bandrier (en 2021) et le réalisateur scénographe Clément Révérend (en 2022), autour des thématiques Écris moi un dessin sur le sujet de l’égalité filles-garçons par le biais de slogans et silhouettes graphiques, et Il était une île sous l’angle de la scénographie, la maquette 3D et le film documentaire.
Rachida a pris soin d’analyser au préalable les œuvres classiques d’artistes peintres sur les tenues vestimentaires avant d’aborder le dessin des silhouettes. Les élèves ont ainsi constaté que l’habit ne définissait pas le genre ou l’identité. Elle a également mené une réflexion autour de l’île pour stimuler l’imaginaire des enfants et enrichir leur vocabulaire, sans qu’ils s’inspirent de héros ou personnages existants.
Ces expériences en classe se sont révélées particulièrement enrichissantes pour les élèves tant pour la rencontre avec les artistes et les visites dans les sites culturels que pour l’apport collectif. Cela a permis de libérer la parole et de développer la confiance en soi dans une ambiance propice à la cohésion du groupe classe.

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