Les élèves bousculent les codes de l'art contemporain au centre Pompidou

Au centre Pompidou, les élèves de l’école élémentaire capitaine Lagache ont eu l’occasion de présenter leurs créations dans le cadre du dispositif « La classe, l'œuvre ! » qui invite les élèves des classes de primaire, collège et lycée à étudier des œuvres choisies conjointement par les musées et les équipes pédagogiques pour engager un travail d'appropriation sur un temps long.

Accompagnés de leur enseignante Laetitia Fevre, les élèves de CM2 ont endossé le rôle de « passeurs d’art contemporain » et présenté leurs œuvres au public et à leurs familles conviées ce samedi 13 mai à 19h pour l'occasion. Ci-dessus, ils exposent leurs créations graphiques devant le Le jardin d’hiver de Jean Dubuffet. Certaines familles, guidées par Rowena van de Valle, professeur relais au Centre Pompidou, découvraient le musée pour la première fois.

Les 5 œuvres étudiées que vous pouvez retrouver en partie dans la vidéo ci-dessous étaient les suivantes : 

  • Le magasin de Ben (1958), création de Benjamin Vautier pour qui tout est art. Dans son échoppe, il juxtapose de multiples éléments qui transforment l’espace en une sculpture en perpétuelle évolution. 
  • L’antichambre des appartements privés du Palais de l'Elysée (1972-1974) pour le président Georges Pompidou de Yaacov Agam, précurseur du mouvement cinétique : à chaque pas, le spectateur voit les images et les lignes bouger.
  • Respirare l'ombra (1999-2000) de Giuseppe Penone. Inspirée du mouvement d’artistes italiens Arte Povera (opposé à l’américanisation et à la société de consommation dans les années 60), l'installation réalisée avec des feuilles de laurier sollicite tous les sens.
  • Le jardin d’hiver (1968-1970) de Jean Dubuffet, une œuvre phare qui s’apparente plutôt à une grotte en trompe-l’oeil loin de tout état de nature où le décor se résume à de simples tracés noirs sur fond blanc mêlant dénivellations et parois cabossées.
  • 144 carrés d'étain-144 Tin Square (1975) de Carl André. L’artiste minimaliste détourne l’essence de la sculpture en volume et présente ses carrés au sol que le spectateur peut fouler sans les voir.

Les élèves de CM2 de l'école élémentaire capitaine Lagache.

Mise à jour : juin 2023