Des traversées africaines à Paris pour découvrir des artistes contemporains du monde entier !

La DAAC vous invite à découvrir des artistes contemporains à travers l’événement « Traversées africaines » du 13 mai au 1er juin 2025, un rendez-vous annuel consacré à la création contemporaine africaine, porté par l’association « Pour l’art pour l’Afrique » et soutenu par la Région Ile-de-France.
L’événement met en lumière le travail d’artistes dans des galeries, des musées, des institutions et centres d’art engagés dans la visibilité des scènes artistiques africaines et de leurs diasporas à travers une programmation riche et variée. Avec une vision universelle, « Traversées africaines » soutient des artistes émergents et confirmés, issus de toutes générations et territoires.
Pour sa cinquième édition, «Traversées africaines» s’inscrit dans une diversité de regards et d’approches curatoriales dans ses parcours d’expositions et de rencontres. Les œuvres présentées interrogent les liens entre mémoire, spiritualité, transmission, environnement et identité.
La programmation s’organise autour d’un éventail de parcours artistiques, telles que l’exposition d’Alex Ayivi à la Galerie Mariton, lauréat du "Prix Traversées africaines 2024", les œuvres de JP Mika à MAGNIN-A, les portraits d’Eli Made à la Galerie Angalia.
«Traversées africaines» 2025 se déroule en parallèle de plusieurs expositions majeures à Paris, renforçant ainsi cette mise en lumière des artistes africains.
- Paris noir, au Centre Pompidou, célèbre cinquante ans de création artistique par des artistes africains, caribéens et afro-américains installés à Paris.
- Un autre Mali, au Quai de la Photo, met l’accent sur l’évolution de la photographie malienne, avec des artistes emblématiques comme Malick Sidibé et Seydou Keïta, tout en offrant une plateforme à des talents émergents.
- WAX, au Musée de l'Homme, explore le tissu comme symbole culturel majeur, vecteur d’expression et de revendication, reflétant des enjeux contemporains de mondialisation, d’identité et de réappropriation.
Ce dispositif, ouvert à tous, s’adresse plus particulièrement aux enseignants et enseignantes d'arts plastiques, de français et d’histoire des classes allophones (UPE2A) de lycée général et professionnel.
Invitations pour les enseignants
Vous êtes invités à un double parcours avec la découverte de deux artistes : Eli Made à la galerie Angalia à (10-12 rue des Coutures Saint Gervais, 75003 Paris) suivi de Hassan Hajjaj à la 193 Gallery (24 rue Béranger 75003 Paris). Ces deux parcours permettront aux enseignants de s'emparer de sujets éminemment actuels tels que le genre et les identités, l'environnement et la consommation.
Rendez-vous à la galerie Angalia à 13h45 mercredi 7 mai.
- Eli Made, de son vrai nom Elie Mafundwe, est né en 2003 à Bukavu, dans l’est de la République Démocratique du Congo et sera profondément marqué par le décès de ses parents pendant son adolescence. En 2021, il intègre l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa et élabore sa propre technique de tie and dye, en utilisant de l’eau de Javel. Ses portraits sur toile deviennent sa signature avec un style unique et reconnaissable, témoins de sa souffrance, sa lutte intérieure, et sa résilience.
- Hassan Hajjaj est né à Larache au Maroc en 1961 et vit à Londres depuis les années 1970. Artiste pluridisciplinaire, il mêle photographie, installation, design et mode dans un univers coloré mixant la culture pop, ses origines marocaines et les codes publicitaires mondialisés. Son travail engagé trouve toute sa place dans l’axe du recyclage par le choix des matériaux (canettes, pneus, tongs,etc.) et sa critique implicite de la société consumériste et de la marchandisation des identités.
Vous êtes également invités aux vernissages des expositions :
- Eli Made à la galerie Angalia (10-12 rue des Coutures Saint Gervais, 75003 Paris) le 1er mai à 18h
- Diafrel au CPA (19 rue Antoine Julien Hénard, 75012 Paris) le 2 mai à 18h
Diafrel, de son vrai nom Didier Gnepa, est un artiste visuel ivoirien né en 1990, qui vit aujourd’hui en région parisienne. Sa démarche artistique se caractérise par son engagement environnemental. À travers ses œuvres, il aborde les problèmes sociaux et écologiques de notre époque comme le recyclage, la protection de la planète et la réutilisation des objets. Il récupère des matériaux usés ou jetés, et leur donne une nouvelle vie pour les transformer en œuvres d’art.
Pour vous inscrire, contactez Mah-Fanta Bagayoko à l’adresse [email protected] en précisant votre choix (vernissage ou parcours) et la mention DAAC PARIS dans le sujet du mail. Vous trouverez en pièce jointe le détail des expositions ainsi que des pistes pour approfondir ces sujets avec vos élèves.
Crédits photos de haut en bas :
Visuel principal :
Geordan Bouhom. Quête de libération, 2025 © Geordan Bouhom – Courtesy de l’artiste
Animation 2 Visuels
- © Hassan Hajjaj - Courtesy de Mukhutura, Hassan Hajjaj. Studio et 193 Gallery.
- Eli Made, Spirit, 2023, Eau de Javel sur tissu 58 x 46 cm © Eli Made – Crédits photo : PCP – Courtesy de la Galerie Angalia
- Diafrel - Les Coquines, 2021. Technique mixte, acrylique sur papier kraft de récupération 60 x 60 cm.
© Diafrel – Courtesy de Artfrofest.
L’exposition "Un autre Mali" au Quai de la Photo propose une immersion dans la photographie malienne à travers les œuvres de 14 artistes qui retracent l’évolution de ce médium au Mali, entre mémoire, culture et transformations sociales. Des pionniers comme Malick Sidibé et Seydou Keïta y dialoguent avec une nouvelle génération audacieuse – Kani Sissoko, Oumou Traoré, Amadou Keita, M.I. Tounkara, entre autres – qui renouvelle les formes et récits visuels.
Pour en savoir plus sur le festival, cliquez sur le visuel de © Mahamane Issiaka Tounkara
Mise à jour : avril 2025