La tablette pour expérimenter la classe inversée

Cécile Neau, enseignante en biochimie au CFA MICLA de Surgères, en Charente-Maritime, a voulu faire évoluer ses pratiques pour relancer une dynamique d’apprentissage.

Cécile Neau s'est intéressée à la pédagogie inversée et au numérique. Elle dresse le bilan de son utilisation des tablettes pour expérimenter la classe inversée.

Dans son établissement, un projet numérique a été monté et l'équipe pédagogique a obtenu, en janvier 2015, un équipement de tablettes avec notamment l'application Tactiléo qui permet de construire et diffuser des contenus pluri-médias scénarisés et interactifs.
Cécile Neau décide de mettre en oeuvre la classe inversée  avec ses élèves de 1er anée de BTS QIAB (Qualité dans les Industries Alimentaires et Bio industries). Pour elle, cette pratique implique plusieures avantages :

  • gain de temps
  • les étudiants ont tous le même outil : les problèmes récurrents de disponibilités de la salle informatique, et ceux engendrés par les configurations logicielles différentes d’une salle informatique à l’autre sont de fait résolus;
  • les étudiants peuvent travailler quand ils le souhaitent et, pour ceux qui ont besoin de temps, la séquence peut être visionnée plusieurs fois;
  • les étudiants deviennent acteurs de leur formation;
  • la tablette permet de garder du lien pendant les périodes où les étudiants sont en entreprise;
  • les étudiants peuvent, à partir de leur compte personnel, accéder aux activités prescrites par chaque enseignant.

Mais aussi des limitations car l’accès à internet  est parfois lente pour les jeunes quand ils sont chez eux et dans l’établissement où la classe suibisse des lenteurs s'ils sont  trop nombreux à se connecter simultanément.

Pour cette enseignante, la classe inversée et l'utilisation de tablettes est dans l'ensemble, une expérience très positive qui lui a permis de pouvoir mener une pédagogie active, personalisée et qui a du sens pour les étudiants.

 

Mise à jour : février 2022